Les relations sociales
Les relations sociales au sein d’une entreprise conditionnent son bon fonctionnement et sa rentabilité financière, les entreprises ont donc, à priori, tout intérêt à favoriser la communication et la coopération avec leurs salariés et leurs représentants indirects, garants de leur intérêts : les syndicats. Cependant la réalité est complexe, en effet le syndicalisme français subit une désertion de ses membres et depuis 2008, les syndicats doivent prouver leur représentativité. Aussi, certaines entreprises mettent en doute des syndicats, pire, les accusent d’être responsable d’une perte de responsabilité financière : spéculation ou réalité, de même certains syndicats sont réticents à toute collaboration avec la direction, provoquant de nombreux conflits.
Ainsi, le syndicalisme, acteur central des relations professionnelles est-il réellement en panne ? Favorise-t-il un bon climat social, ou engendre-t-il des conflits néfastes à la rentabilité financière de l’entreprise ?
Pour répondre à cette problématique, nous étudierons pourquoi l’acteur syndical français est le « maillon faible » puis nous nous pencherons sur l’impact de la présence syndicale.
Selon Jean-François Amadieu et Christine Gairni, tandis que l’Etat et les employeurs semblent assurer leur rôle de façon efficace, l’acteur syndical quant à lui constituer le maillon faible de cet ensemble. En premier lieu, le pourcentage de travailleurs syndiqués est particulièrement bas (moins de 8%), de plus, depuis 1978, les syndicats ont perdu plus de la moitié de leurs membres. En second lieu, l’implantation syndicale est très inégale, si les entreprises publiques bénéficient d’un mouvement syndical puissant, les PME du secteur privé quant à elles déplorent une présence syndicale lacunaire et déclinante. Dans un deuxième temps, selon J-F Amadieu et C. Gairni, l’extrême multiplicité des syndicats s’est nettement aggravée ces dernières années provoquant