les resistances
Deux forme ont été déterminante : les résistances armées et les résistances passives avec dans chacune, des natures variées
3.2. La résistance à la colonisation
La résistance se manifeste partout. Elle est généralement passive et elle est organisée par des notables excédées, elle prend diverses formes. Actions de désobéissance aux autorités (chefs de cantons, de tribus, Administration). Réactions contre l’intensification de nouvelles cultures (exemples du coton : nouveaux plants arrachés ou ébouillantés). Fuite vers d’autres circonscriptions, ou même en Gold Coast (populations du Sud-Est) et au Libéria (Dan et Wé). Vaste mouvement de destruction d’ignames et de cheptel dans le Baoulé en 1917-1918 pour affamer les troupes coloniales et insurrections armées (Attié en 1918, Guéré et Lobi jusqu’en 1946).
Cette hostilité manifestée aux colons ne facilite pas la mise en valeur systématique de la colonie sans en empêcher cependant l’exploitation. I. LES RESISTANCES ARMEES Elles sont liées au caractère hautement guerrier de la plus part des sociétés africaines. Dans chaque royaume africain, il existait une classe guerrière au service du souverain islamisé ou animiste. Les moyens de défense utilisé sont la guérilla, le guet-apens, les armes blanches et même des armes a feu. Les résistances ont été partout violentes en Afrique, mais c’est surtout en Afrique Occidentale qu’elles sont eu le plus d’impact dans le temps et l’espace.
II. LES RESISTANCES PASSIVES Elles ont été spontanées, populaire culturelle, villageoise ou sous la direction de chefs religieux et de chefs traditionnels.
Le refus de soumission à l’autorité