Les reves de charles bovary
La première est de manière pragmatique, réaliste. Il pense à l’organisation matérielle de l’avenir : il louerait une ferme, la surveillerait lui-même, économiserait le revenu, le placerait à la caisse d’épargne
La seconde est de manière idyllique : sa fille serait bien élevée, jolie, aurait des talents, serait gentille et gaie.
Et la dernière est de manière traditionnelle où la famille est au centre de la vie : elle lui broderait des pantoufles, elle s’occuperait du ménage, on lui trouverait un brave garçon…
Ensuite nous allons voir La ridiculisation du rêve d'Emma
Le discours de Charles est tout à fait cohérent avec la nature du personnage : il est un homme qui humble et matérialiste. Charles, à la différence d’Emma, est conscient des limites de son statut social, et ses rêveries ne vont jamais au-delà de son quotidien : Charles pense à l’éducation de sa fille, à comment épargner de l’argent pour ses études, alors qu’Emma bâtit des véritables châteaux en Espagne.
On peut constater egalement qu'il y a des stéréotypes des pensées de Charles et d’Emma
Les stéréotypes du discours de Charles sont essentiellement : l’éducation de Berthe et les moyens de gagner de l’argent pour y parvenir et le mariage de la petite fille avec un bon parti ; Emma, quant à elle, rêve de paysages féériques, exotiques qui rappellent sans doute l’Italie (« les dômes », « les citronniers », « les gondoles ») et d’une vie idyllique.
Flaubert rend grotesque les deux rêves en les présentant d’abord comme des espoirs naïfs d’un bonheur infini (« cela durerait toujours »), puis, à travers le rêve d’Emma, comme contraste entre la réalité ennuyeuse et le monde excitant et féérique du rêve. Le climat a augmenté lorsque Emma est brusquement réveillée par la toux de Berthe ou par les ronflements de Bovary, ce qui créé un dualisme presque drôle et ridicule.
Madame Bovary » est le roman de la faillite