Les rh au secours de l entreprise
La crise nous interpelle directement sur notre quotidien et notre vie professionnelle. Ne va-t-elle pas nous obliger à penser et agir différemment ?
L'ombre du 'mal vivre l'entreprise' noircit de plus en plus le paysage économique.
Les chutes d'activité, liées à la baisse de la demande après le désastre causé par les spéculateurs voraces, plongent industriels, distributeurs et prestataires dans une spirale négative de récession.
Le système financier - avec la complicité active des banques - ayant pris les commandes du fonctionnement de nos sociétés en lieu et place du système productif, a institué ses propres règles du jeu qui ne prennent en compte ni les besoins, ni les désirs, ni les équilibres, encore moins les aspirations du citoyen, si ce n'est sa propension à la consommation.
Au contraire il se sert de ce dernier pour accélérer ses processus exponentiels.
Il n'a que pour seul objectif 'obligé' de satisfaire son appétit gargantuesque jusqu'à l'indigestion, au risque de ... l'explosion et de ses conséquences planétaires redoutables.
Au plus souvent étrangers, tout au plus complices muets, de ce vaste mouvement international de manipulation de fonds spéculatifs, les entrepreneurs (hormis quelques grandes fortunes, et grands patrons) en sont eux aussi des victimes directes.
Leur position d'acteurs économiques, producteurs de biens et de richesses pour la collectivité s'en trouve affaiblie voire détruite pour certains d'entre eux, soit parce qu'ils ont organisé des processus de défense peu morale, (délocalisations... ) soit parce qu'ils sont les plus fragiles, ou encore que leur place dans le processus de production n'est pas essentielle.
Quelques uns d'entre eux, rares, surfent cependant sur la vague de l'enrichissement spéculatif, mais pour combien de temps encore ?
Les désastres sociaux sont visibles et nous préparent des jours encore plus noirs, car nous avons encore à nous