Les risques
d’aller du plus simple au plus compliqué : c'est-à-dire commencer par la notion l’audit interne (section 1), puis réserver l’examen du concept du contrôle interne pour plus tard (section 2).
Section 1- La notion d’audit interne :
La première définition :
« L’audit interne est un dispositif interne à l’entreprise qui vise à :
- apprécier l’exactitude et la sincérité des informations notamment comptables,
- Assurer la sécurité physique et comptable des opérations,
- Garantir l’intégrité du patrimoine,
- Juger l’efficacité systèmes d’informations. »
Outre le fait que l’audit interne n’est pas un "dispositif " mais une fonction, cette définition, au demeurant incomplète, confonde les rôles de l’audit interne (« apprécier » –« juger ») avec les objectifs du contrôle interne (« assurer » - « garantir »).
La seconde définition : « réalisé par un service de l’entreprise l’audit interne consiste à vérifier si les règles édictées par la société elle-même sont respectées ».
Définition extrêmement restrictive, limitée à un simple audit de conformité des règles de l’entreprise.
La définition officielle :
C’est la traduction de la définition internationale adoptée par l’Institut International d’Audit Interne (l'IIA : the Institute of Internal auditors) le 29 juin 1999. et approuvée le 21 mars 2000 par le Conseil d'Administration de l'Institut de l’Audit Interne (IFACI).
« L'Audit Interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée.
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, et de gouvernement d'entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité ».
Cette nouvelle définition a déjà fait