Les rites funéraires en egypte ancienne
Introduction
Tout comme l'héritage archéologique du pays (tombes, statues, sarcophages…), de nombreux textes sur pierre, sur bois, sur papyrus ou sur d'autres supports d'écriture donnent à l'homme d'aujourd'hui l'impression d'un intérêt très développé des détenteurs de la culture égyptienne pour tout ce qui concerne la mort, le tombeau et l'au-delà.
Il faut noter que l'architecture consacrée au monde des dieux et des morts a été construite en pierre alors qu'on utilisait la brique crue, le bois, la paille, matériaux qui ont une durée très limitée, pour les constructions des vivants. Les Égyptiens organisaient les bâtiments profanes en fonction des besoins de la vie quotidienne mais érigeaient les constructions consacrées aux dieux et aux morts pour l'éternité.
Il y a tout lieu de penser que, loin d'être obsédés par la mort, ils croyaient à la vie éternelle dans l'au-delà. C'est pourquoi l'Égyptien désigne l'état après la mort physique par ankh, qui signifie "vie".
La conception de la personnalité
La personnalité individuelle se présente sous différents aspects :
• Le djet est le corps matériel.
• Le akh, l'esprit au sens de fantôme, est représenté par un ibis.
• Le ba, principe spirituel qui vient à la naissance et reprend sa liberté après la mort sous la forme d'un oiseau à tête humaine est un élément dynamique : il vole, sort de la tombe et garantit ainsi la participation du défunt à la vie extérieure. Il revient toujours à la tombe car l'inséparabilité du ba et du corps est cruciale.
• Le ka est l'énergie vitale. C'est au ka du défunt que l'on porte les offrandes. Pour survivre, il a besoin d'un support : cadavre momifié, statue ou image gravée. Le ka garantit ainsi l'existence de l'homme dans l'au-delà.
• De plus, le nom de l'individu est vivant : il suffit de le prononcer pour perpétuer l'existence de celui qui le porte.
L'organisation de la survie
La momification
La momification est la