TD : LES ROMS EN FRANCE

Dans les années 1950, les Roms itinérants sont victimes de l’étiquette de « nomades » dans toute l’Europe centrale et orientale. Les documents du corpus nous amènent à nous questionner sur le mode de vie des Roms et sur le regard que leur porte la société. Dans une première partie, nous exposerons les domaines dans lesquels les Roms sont victimes de discriminations. Puis nous terminerons par la prise en charge sanitaire éventuelle dont ils peuvent bénéficier.

En Europe, ils seraient entre 10 et 12 millions de Roms. Dont 6 millions au sein de l’union européenne. En France, 500 000 d’entre eux sont sédentaires contre 15 000 migrants victimes de préjugés, de stéréotypes et de discriminations. Près de la moitié sont des enfants victimes de différents traitements du fait de leur différence de culture. Effectivement, la société adopte en général une attitude négative envers ce public en raison de leur appartenance sociale. Même si leur mode de vie et leurs pratiques sont différentes de la norme attendue par la politique française, il y a bien des explications depuis longtemps et dont ils en restent victimes.
Si les Roms migrent vers la France ou un autre pays, c’est pour fuir leur pays. Dans leur état d’origine, ils ne sont pas reconnus et ont aucun statut. De plus leur situation économique est un facteur de motivation à fuir. Du fait de leurs faibles revenus, beaucoup vivent dans des abris de fortune sur des terrains vagues. Ils ne sont pas tous en situation de précarité, les étudiants, les salariés, les cadres et les entrepreneurs passent inaperçus dans la société. Pour beaucoup de personnes précaires, leur seul moyen de gagner de l’argent est les activités de rue. C’est pour cela qu’ils apparaissent comme des parasites aux yeux de la société. La revente d’objets et le travail au noir sont les principales sources de revenus. Parmi les revenus, très peu sont gagnés légalement.
Du fait de leur grande précarité et de l’exclusion dont ils