Les régimes matrimoniaux
Le mariage est soumis aux dispositions légales des articles 1387 et suivants du code civil.
L'objectif de cette fiche est de présenter de façon claire et précise les différents régimes matrimoniaux existant en France.
A l'heure actuelle, les mariés ou futur-mariés peuvent opter entre plusieurs régimes matrimoniaux qui se scindent en deux catégories : le mariage sans contrat, d'une part, où les mariés seront alors soumis au régime de la communauté réduite aux acquêts ; et le mariage avec contrat, d'autre part, où les mariés peuvent choisir le régime matrimonial qui leur convient le mieux. Généralement, la conclusion d'un contrat de mariage se fait avec l'assistance d'un notaire, qualifié pour vous conseiller en fonction de votre situation, de vos besoins, de vos ressources ainsi que de vos souhaits.
1. Le régime légal
A défaut de contrat de mariage, les époux sont soumis automatiquement au régime légal de la communauté de biens réduite aux acquêts conformément à l'article 1394 al.3 du Code civil. Il n'y a donc aucune formalité préalable à effectuer.
Ce régime signifie que ce que chacun possède (ses biens propres) ou doit (ses dettes), avant le mariage, reste sa propriété personnelle, ainsi que les biens qu'il reçoit par donation ou succession pendant le mariage. Par contre, le produit du travail de chacun (le salaire par exemple) appartient à la communauté (c'est-à-dire au couple). La communauté se compose des acquêts, c'est à dire des biens acquis ensemble ou séparément avec de l'argent commun provenant notamment des salaires et des revenus.
Sont considérés comme des biens communs tous les biens créés ou acquis pendant le mariage. Par exemple : une voiture, un appartement, des Sicav, etc. Et cela même si le bien a été acheté et financé par un seul des conjoints.
Concernant les biens propres, on distingue plusieurs catégories :
- Les biens que l'un ou l'autre des époux possédait avant le mariage.
- Les biens