Les_sacrifiees
Comité de lecture théâtre
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Les Sacrifiées
Laurent GAUDÉ
Actes Sud-Papiers
Résumé
A travers trois générations de femmes, à travers trois époques différentes de l’histoire de la France et de l’Algérie, la malédiction se perpétue.
Raïssa est repoussée des habitants de son village parce qu’elle a tué sa mère en naissant. Sa mère l’a maudite. Elle vit de mendicité. La guerre d’Algérie commence...
Leïla vit avec ses parents adoptifs, dans les bidonvilles de Nanterre la Folie. Toute la communauté des émigrés algériens rêve de rentrer au pays, mais « la malédiction de l’Alger-Marseille » persiste, les jeunes continuent de fuir l’Algérie dans l’espoir de trouver du travail en France. Leïla décide de rentrer dans cette Algérie qu’elle ne connaît pas pour retrouver sa vraie mère, Raïssa.
Jeune, belle et séduisante, Saïda souhaite vivre comme elle l’entend, libre et indépendante. Mais les gens du quartier sont fatigués, ils ont chaud, ils ont soif. Les tensions montent et les hommes ne supportent pas la vue de cette femme, indécente à leurs yeux.
Les Sacrifiées est le résultat d’une commande d’écriture du théâtre Nanterre-Amandiers. La pièce a été créée le 5 mars 2004 au théâtre Nanterre-Amandiers dans une mise en scène de Jean-Louis Martinelli, assisté d’Emanuela Pace.
À propos de la pièce
« Je n’ai pu me lancer véritablement dans l’écriture des Sacrifiées que lorsque s’est imposée l’idée du triptyque. (…) La pièce s’est construite ainsi : trois parties, trois époques, trois personnages féminins.
De la guerre d’indépendance (1954-1962), à la montée de l’islamisme (les années 1990) en passant par l’émigration des années 1970-1980, nous suivons le destin de Raïssa, Léïla et Saïda.
Les Sacrifiées n’est pas une pièce sur l’histoire de l’Algérie. Ni sur l’histoire des relations francoalgériennes. Je ne suis ni historien ni analyste politique. Je suis dramaturge. Si l’histoire est présente – et elle l’est – c’est uniquement comme