Les sectes en france
L’un des fais divers sectaires le plus important et le plus troublant est celui qui a constitué le premier traumatisme collectif qui servira de fondation à la campagne antisectes mondiale : l’histoire des adeptes du « Temple du peuple ». Le sinistre spectacle s’est déroulé dans le nord-ouest de la Guyana, en Amérique du Sud : où 714 victimes de l’endroit appelé Jonestown (en référence à Jim Jones fondateur de l’ «Église du Plein Évangile du Temple du Peuple») se sont donné la mort. Jim Jones, accompagnés de deux mille fidèles, avait fait construire un village en plein cœur de la jungle équatoriale pour ainsi isoler et contrôler ses adeptes. Le chef de ce mouvement religieux, profitait des pensions et allocations de vieillesse des fidèles, il possédait ainsi des millions dans des banques étrangères. Jonestown, devenu sanctuaire de la secte verra environ neuf cent vingt de ses adeptes se donner la mort suite au suicide collectif du 18 novembre 1978, dont Jim Jones.
Le mot secte est dit indéfinissable aux yeux de la loi puisque que la laïcité française est respectueuse de toutes les croyances. La notion de secte est cependant principalement caractérisée par : la déstabilisation mentale, le caractère exorbitant des exigences financières, la rupture induite avec l'environnement d'origine, les atteintes à l'intégrité physique, l'embrigadement des enfants, le discours plus ou moins anti-social, les troubles à l'ordre public, l'importance des démêlés judiciaires, l'éventuel détournement des circuits économiques traditionnels et les tentatives d'infiltration des pouvoirs publics. En effet, les sectes cherchent à capturer les individus, peut-être en utilisant leurs points faibles ou en les séduisant par des promesses, pour ainsi en tirer les bénéfices et parvenir à constituer de vastes empires financiers. Elles trompent en organisant des conférences sur des thèmes attractifs, qui ne