Les sentiments
Il insiste sur le fait que le décor n'a pas changé, le paysage a un caractère immuable, ce qui fait d’autant plus souffrir le poète dont le paysage intérieur n’est plus le même.
Quant à l’amour, il s’y dessine comme une expérience intense et brève par laquelle l’homme essaie d’accéder à la divinité qu’incarne la Femme ; la nature est considérée comme une confidente sensible, une amie fidèle de l’être humain. Il dénonce l’injustice du temps. , pleines d’une effusion lyrique, le poète prie et commande à la fois que les différents éléments qui composent la nature et touchent nos sens conservent en eux et disent à jamais l'amour dont ils furent témoins.. La nature, elle, n'est pas soumise à cette règle. Le temps ne la touche pas du fait que le cycle éternel des saisons la rajeunit à chaque printemps. Lamartine répète sa prière au troisième vers, le poète demande à la nature d'être non seulement ce qu'elle a été, le cadre d'une nuit d'amour, mais aussi la gardienne bienveillante d'un souvenir que l'humain, être éphémère. A travers ce poème il nous fait sentir la douceur et la chaleur du «zéphyr» en même temps qu'il nous fait entendre le bruit du vent et des eaux. Il demande au lac et à la nature de participer activement à l'immortalisation de son amour. C'est par eux que le souvenir de ce qui fut sera transmis aux générations à venir. Il ne s'agit plus simplement pour la nature de refléter les émotions du poète mais d'en devenir l'interprète et la gardienne. Il est caractéristique que le souvenir à