Les singularités de la démographie française depuis 2 siècles
Etude du cas général de la transition démographique, qui selon les pays, peut présenter une certaine diversité en terme d’amplitude et de durée puis étude d’un cas beaucoup plus particulier, que l’on pourrait qualifier de sortant des sentiers battus : la transition démographique de la France.
I/ Une démographie mondiale
A. La transition démographique
Europe : 1er continent à opéré cette transition démographique entre la fin du XVIIIe et la fin du XIXe. Rupture selon Fernand Braudel avec «l’histoire lente voire l’histoire immobile»
Ce terme de «transition démographique» est dû à Adolphe Landry afin de traduire le passage entre deux régimes démographiques permettant un accroissement important de la population. En temps normal composée de 2 phases, s’intercalant entre deux équilibre : haut et bas niveau
La première phase suit l’équilibre de haut niveau : taux de natalité et taux de mortalité élevé, d’où un taux d’accroissement naturel faible (rappel : le taux d’accroissement naturel est la différence entre le taux de natalité et le taux de mortalité)
=> Maintien d’un taux de natalité fort + chute du taux de mortalité.
Pourquoi ce déclin ? => révolution agricole (considérée comme déterminante par Paul Bairoch) et industrielle (prolifération et diminution du prix des ressources) disparition des crises frumentaires d’ancien régime ; progrès dans les domaines médicaux, hygiéniques et sanitaires (diminution de la mortalité infantile)
Maintien de la natalité et de la fécondité grâce à ce qu’à qualifié Alfred Sauvy «d’empreinte de l’empire de l’instinct» + paupérisation du prolétariat assurant une fécondité élevée selon Marx. A cet époque, l’enfant était encore considéré comme un capital en devenir (rappel : au XIXe, il fallait 5 personnes ayant un salaire dans une famille pour permettre un début de cotisation).
+ augmentation très importante des naissances illégitimes
A la fin de la