Les sirenes de bagdad
Il décide ainsi de rejoindre Bagdad et les fédayins car ‘L’offense se devait d’être lavée dans le sang, seule lessive autorisée pour garder son amour-propre. » Alors commence les tribulations du pauvre garçon seul dans la ville, livrée à tous les démons, qui cherche un point d’ancrage à partir duquel il pourra exercer sa vengeance et vider toute sa haine. Il connaîtra ainsi la misère, la peur, les attentats, les trahisons et enfin l’attention de ceux qui le destinent à un avenir historique qui marquera un changement radical dans la vie de l’humanité.
Khadra change de terrain d‘action mais ne change pas de méthode, certes son récit linéaire et clair lui permet de concentrer au cœur de son intrigue tout, ou peu près, ce qui peut arriver dans un pays comme l’Irak en ébullition après la chute de son dictateur, mais son analyse est un peu trop simpliste pour que son message qui voudrait être de paix, mais ne l’est peut-être pas tant