Les sociétés occidentales
I. Les mutations sociales
Les classes moyennes
La masse des classes moyennes s’est accrue aussi bien dans les économies occidentales que dans les pays en développement. La progression du salariat, l’évolution de la qualification et de la nature des emplois, la tertiairisation de l’économie ont largement favorisé le développement des classes moyennes. En 1985 et 1995 le nombre de travailleurs indépendants (faisant partis des classes moyennes indépendantes) dans les secteurs secondaires et tertiaires a progressé de 190 000 personnes environ. De plus les petites entreprises ont participé à la renaissance du travail indépendant. Toutefois, les classes moyennes salariées continuent d’accroitre leur importance au sein de la société, notamment auprès des cadres, ingénieurs, informaticiens. Malgré leur appellation différente, ces deux sortes de classes moyennes sont plus ou moins communes sur les points suivants: la plupart des actifs détiennent un bac +2 et seulement 7% sont sans emplois en 1990.
Le salariat
Désigne l’ensemble des salariés, par opposition au patronat ou aux professions indépendantes.
Jusque dans les années 50, la « norme » n’existe pas et on se réfère à deux pôles: le travail indépendant et le travail salarié qui recouvrent des situations d’emploi diverses. A partir de 1950, la montée du salariat en France s’accompagne d’une forte croissance économique et du plein emploi, la norme de référence devient donc l’emploi salarié stable avec un statut.
La flexibilité du travail
La flexibilité du travail c’est la capacité demandée aux travailleurs d’accepter des horaires de travail variables et des reconversions professionnelles.
Dans les pays développés, l’augmentation des salaires et la réduction du temps de travail paraissaient être des acquis. Mais la permanence du chômage, depuis le milieu des années 1970 provoque des conflits dont les enjeux sont la flexibilité du travail et le pouvoir d’achat.
Le travail des femmes
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