Les soins palliatifs
Des personnes atteintes de graves maladies ou qui sont en phase terminale peuvent avoir recours à des soins palliatifs. Plus tardive qu’en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, l’introduction des soins palliatifs en France date de 1986, l’accès de ces soins est présenté comme un droit des malades. En effet, une loi déclare le droit à l’accès aux soins palliatifs qui rejette totalement l’acharnement thérapeutique (l’emploi de thérapies exagérément lourdes pour le patient).
Les soins palliatifs permettent un soulagement des douleurs physiques mais aussi des souffrances psychologique, sociale et spirituelle (se poser pleins de question à propos d’une mort proche). Ce sont des soins actifs qui prennent en compte l’ensemble des besoins de la personne.
Ces soins sont praticables à domicile ou à l’hôpital. 3 types de structures de soins palliatifs existent pour accueillir les patients en institutions : Les Unités de Soins Palliatifs (USP), Les équipes mobiles de Soins Palliatifs (EMSP) et les lits identifiés en soins palliatifs (LISP). Pour le maintien au domicile d’un patient, deux types de dispositifs sont disponibles : les services d’Hospitalisation à domicile (HAD) et les réseaux de soins palliatifs.
L’objectif de ces soins n’est pas de guérir mais de préserver la qualité de vie des patients et de leurs proches face aux symptômes et aux conséquences d’une maladie grave, potentiellement mortelle.
L’aide de soignants ou bénévoles est nécessaire pour cette pratique, ils ont pour obligation législative et morale de prendre en charge la douleur du patient. Ils offrent aux patients de nombreux médicaments antalgiques (qui atténuent la douleur) en particulier la morphine et ses dérivés qui le plus souvent sont efficaces et bien tolérés.
Une attention particulière est accordée au malade mais aussi à la famille, un psychologue peut aider ces dernier en écoutant et accueillant leurs préoccupations, leurs doutes, leurs angoisses… Des traitements