Les soirées de Médan : Bilan

1° Quelle vision de la guerre se dégage de ces nouvelles ?

Ces trois nouvelles ont un regard critique sur la guerre. Chacune montre un exemple des dégâts que la guerre peut causer. Dans «L’Attaque du Moulin », deux des personnages principaux meurent. Ceci illustre les morts inutiles que cause la guerre. Le lecteur éprouve aussi de la compassion pour Françoise, qui a perdu son père et son fiancé. Cela montre l’absurdité de la guerre. De plus, un comique de situation ridiculise la guerre : au début, ce sont les Prussiens qui attaquent le moulin et les Français qui le défendent et à la fin de la nouvelle, c’est le contraire. La nouvelle « Boule de Suif » fournit aussi une vision ridicule de la guerre par une description pitoyable d’une armée en déroute. C’est un paradoxe car c’est l’anarchie et toute humanité a presque disparu chez les soldats. Le récit prend aussi une tonalité pathétique lors du sacrifice de Boule de Suif. Elle inspire alors la pitié et montre l’inconséquence de la guerre. « Sac au dos » est aussi une nouvelle avec une vision ironique de la guerre. Le personnage principal est engagé pour se battre mais reste dans les hôpitaux. De plus, la caricature du médecin accentue le ridicule de l’armée. Les descriptions minutieuses de quotidien difficile du blessé relèvent aussi du registre pathétique. Le lecteur ne peut qu’adhérer à l’irrationalité de la guerre. Pour conclure, « Les Soirées de Médan » donnent une vision ridicule et pathétique de la guerre, cherchant à démontrer son absurdité.

2° Peut-on parler d’épopée à propos de ces nouvelles ? Une épopée est un récit qui fait naitre l’admiration du héros face à des prouesses accomplies par des héros hors du commun. Les nouvelles « Les Soirées de Médan » ne font pas parties du registre épique, car les personnages principaux ne suscitent pas l’admiration mais la compassion. De plus, on ne peut pas les qualifier de héros. Ils n’accomplissent aucune action