Les sources du droit sous l’antiquité tardive romaine Encore aujourd’hui, des siècles après le droit de l’antiquité, notre droit d’aujourd’hui est tiré de cette époque. Il y a une perpétuation du droit dans le temps montrant sa force et son pouvoir normatif incroyable. L’expression « Antiquité tardive » désigne une période historique qui débute à la fin du IIIe siècle, en effet elle commence avec l’avènement de Dioclétien[] en 285 lorsque l’Empire, tout en gardant son unité, est divisé et dirigé par deux empereurs pour faire face aux menaces d’invasion du fait de son immensité. Sa fin est plus flou, elle s’effondre à la mort de Justinien en 565 Le terme source du droit désigne tout ce qui contribue ou a contribué à créer l'ensemble des règles juridiques applicables. On trouve principalement deux formes de sources de droit : le droit écrit et le droit oral mais ces sources évoluent avec le temps. La période de l’antiquité tardive est une période intéressante pour le droit et pour les juristes, car c’est par cette période que le droit romain nous a été transmit. Par cette séparation de l’empire en deux découlant sur de nombreuses modifications ainsi, on peut se demander comment l’évolution du droit a-t-il pu tout de même garder une unité de l’empire ? Dans cette période de trouble, le droit post-classique est apparu comme un droit nouveau dont les sources ont permis le maintien de l’empire (I) mais n’effaçant pas totalement le droit classique qui gardait une certaine existence (II). L’époque post-classique : Une époque de nouveautés Cette époque de nouveauté est caractérisée par les lois de l’empereur (A) mais aussi par une présence qui perdure des coutumes et des usages (B). Les lois selon l’empereur Les lois des empereurs ayant la plus grande importance sont les constitutions impériales. Elles ont étouffé les anciennes sources du droit comme les Comices, les Senatus Consultes qui vont s’éteindre quand l’empereur va totalement