Les syndicats
Les syndicats ont pour objet l’étude et la défense des droits et des intérêts professionnels, moraux et matériels, individuels ou collectifs, de ses membres.
-La loi Le Chapelier de 1791 prohibe l’association professionnelle
>L’affirmation de l’individualisme et l’obsession du maintien de l’ordre inspirent le refus de la défense de prétendus intérêts communs.
-Loi Waldeck-Rousseau de 1884 autorise les syndicats
Création de l’OIT en 1919 : naissance de la notion d’organisations les plus représentatives.
Au sein de l’OCDE, la France est le pays qui connaît le plus faible taux de syndicalisation des salariés : moins de 10 % en 2000 contre une moyenne de 35 % dans l’ensemble des pays de l’OCDE.
Le taux de syndicalisation a fortement baissé durant les trois dernières décennies, puisqu’il était de 22 % en 1970 soit plus du double du chiffre actuel. Une telle diminution s’observe dans de nombreux Etat, mais elle est plus importante en France que dans les autres pays de l’OCDE.
Néanmoins, les élections professionnelles manifestent une audience plus large que l’adhésion.
La faiblesse du taux de syndicalisation ne signifie pas l’absence de représentation syndicale pour les salariés : 40% d’entre eux déclarent qu’un syndicat est présent sur leur lieu de travail
L’industrie reste un bastion syndical, mais de fait l’adhésion est bien plus fréquente pour les cadres que pour les ouvriers.
>Le syndicalisme n’est donc pas réservé aux salariés d’exécution, loin de là : les cadres et professions intellectuelles supérieures adhèrent 3 fois plus souvent à un groupement syndical ou professionnel que les ouvriers
La présence des syndicats est plus forte dans le public
Le développement de formes d’emploi flexibles depuis une vingtaine d’années est un obstacle à la participation syndicale. En outre, le principe de liberté syndicale en France n’incite pas à se syndiquer : les salariés peuvent bénéficier des dispositions de conventions collectives