System
Introduction : Souligner d’abord des logiques spatiales à l’œuvre avec la polarisation nationale existante et durable mais en voie de recomposition car si l’on assiste au renforcement de la polarisation parisienne (insertion dans la mondialisation maintenue avec une masse critique d’activités décisionnelles et gestionnaires autour des sièges sociaux) des dynamiques nouvelles favorisent l’affirmation du rôle des métropoles régionales et des métropoles intermédiaires régionales par des mécanismes spécifiques de polarisation. En complément, l’analyse des systèmes de villes doit faire référence à des dynamiques spatiales qui se produisent à différentes échelles : d’abord à partir de processus transnationaux ou transfrontaliers, puis à un niveau intra-national sur la base de relations entre les métropoles de province et Paris et à partir des dynamiques de spécialisation et de mises en réseau des métropoles régionales entre elles, sans oublier des liens de proximité et de complémentarité et alors que les villes moyennes révèlent pour nombre d’entre elles un développement d’activités innovantes et qualifiées. Les tendances à l’œuvre vont-elles dans le sens d’un accroissement de la polarisation autour d’un nombre restreint de métropoles ou bien les processus de diffusion remettent-ils en cause les organisations hiérarchiques spatiales ? Développement : 1) Les logiques spatiales à la base de l’organisation des systèmes de villes a) Une polarisation nationale forte et durable (mais à nuancer) à l’échelle de l’Île-de-France : - Île-de-France : tropisme parisien des emplois métropolitains supérieurs (en croissance et prépondérant dans une ensemble diversifié de fonctions où prédominent l’art, le commerce inter-entreprises et les services aux entreprises). - Île-de-France : Principal pôle de concentration des sièges