Les systèmes économiques
Toutes les communautés organisées combinent, dans des proportions différentes, des activités qui sont le fait du marché et des interventions de l’État. Il existe cependant différents modèles d’économie de marché, qui peuvent aller de situations monopolistiques déguisées à des situations de concurrence totale, sans aucune intervention régulatrice des pouvoirs publics. En dehors des cas où l’État possède et gère complètement certains secteurs, comme dans les pays socialistes, ou assure la gestion de certaines entreprises publiques, dans le cadre de l’économie mixte, les pouvoirs publics exercent malgré tout une influence considérable sur l’activité économique.
Même les sociétés fonctionnant sur le principe de la centralisation ont eu recours à l’entreprise privée. En Union soviétique, par exemple, l’État autorisait les fermiers, bien qu’ils soient organisés en entreprises collectives, à vendre des produits cultivés sur leurs propres lopins. Pendant la période communiste en Pologne, la plupart des exploitations agricoles appartenaient à des propriétaires particuliers.
Une même diversité s’observe au sein des économies capitalistes. Dans la plupart de ces dernières, l’État possède et exploite des secteurs considérés comme sensibles ou non productifs mais essentiels au confort des individus ou à la préservation de l’indépendance nationale. Ainsi, aux États-Unis, champions du système de la libre entreprise, l’État est venu en aide aux sociétés en difficulté telles que Lockheed et Chrysler. La libre entreprise
Les principales différences entre les économies communistes et les économies capitalistes tiennent au régime de la propriété des moyens de production, au mode de fixation des prix et aux circuits de répartition des revenus. Dans la plupart des économies capitalistes, la majorité du produit national brut (PNB) est directement produite par des entreprises commerciales à but lucratif, par le secteur agricole et par celui des services.
Au