Claude (41-54) fut très sensible au sort de la Gaule chevelue pour deux raisons principalement: il est né à Lugdunum (actullement appelée Lyon), d'une part, et, d'autre part, son père est un « représentant » des Gaules, c'est leur légat (voir la légende de la statue du document 2). Ainsi, il est très proche de la Gaule, de sa culture, et est très sensible à leur tourmentes, à leurs problèmes. A l'époque impériale, la Gaule est contrôlée par les romains, victorieux à Alésia en 52 av. J.C. Ceux-ci entrent en paix avec la Gaule et un climat détendu s'installe, même si les envahisseurs s'installent dans le pays (voir documents 1 et 4). Et c'est cette loyauté sans faille des gaulois qui va apporter la citoyenneté romaine aux élites, qui vont ainsi participer au culte de l'empereur. Les hommes libres habitant les villes ne sont pas en reste et obtienne la citoyenneté romaine en 49 av. J.C, grâce à Jules César. Puis, enfin, tous les hommes libres de l'Empire l'obtiennent grâce à Caracalla en 212 (voir pages 74). Claude souhaite faire entrer les Gaulois au Sénat car ils peuvent apporter beaucoup: en entrant au Sénat, ils apporteront leur or et leurs richesses, et apporteront leurs compétences en terme de politique. Cependant, le Sénat pense que l'Italie à elle seule peut fournir des sénateurs, et que les Gaulois restent ceux qui ont massacrés les légions romaines et qui ont assiégé Jules César à Alésia (voir document 4). Claude réfute les arguments des sénateurs en expliquant que les Gaulois ont fourni une obéissance et une loyauté implacable depuis cent ans (voir document1), et que personne ne pourra regretter leur entrée dans le Sénat, comme personne ne regrette d'avoir accueilli les Balbus d'Espagne ( Lucius Cornelius Balbus, originaire d'Espagne, reçu la citoyenneté romaine et fut le secrétaire personnel de Jules César). Finalement, seuls les Eduens pourront entrer au Sénat, du fait de leur ancienne alliance et de leur soumission (ils prennent le nom de