les tomates
Catastrophe écologique -à une distance moyenne de 2000 km, 500 camions par jour, cela fait 2 millions de km et… 900 000 litres de gazole par jour (n’oubliez pas le retour !)-, sociale et humaine -conditions de travail s’approchant du servage- et sanitaire -exposition des travailleurs aux produits chimiques, et impact probable sur le nombre de cancers chez les consommateurs. Ainsi vos habitudes de consommation ne sont pas sans conséquences. Dans un kilo de tomate on trouvera : un goût insipide ; l’exploitation féroce des immigrés ; celle des chauffeurs routiers venus de l’Est ; la pollution produite par les camions ; les profits de la grande distribution.
Et, in fine, une réflexion sur la mondialisation des échanges commerciaux
Le seul reproche que je ferai à cette enquête, c’est (...) qu’elle laisse peu de place à l’espoir, et pourrait susciter chez beaucoup de lecteurs du découragement et de la résignation (…). Il existe pourtant une solution intéressante : les Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP).
Dès les années 1970, au Japon et en Allemagne, des consommateurs ont décidé qu’ils en avaient assez d’acheter des produits malsains et dont ils ignoraient la provenance. Aussi se sont-ils regroupés en association et ont-ils pris contact avec un agriculteur local afin d’être fournis régulièrement en produits de saison goûteux et sains. Ces expériences ont été reprises dans plusieurs pays, notamment aux Etats-Unis, puis en Europe. En France, les AMAP se multiplient depuis 2000.
Même si, pour l’instant, il ne s’agit que d’expériences isolées, elles