Les transports en mediterranée
Les voies de navigation, le trafic commercial important nous permettent de considérer la Méditerranée comme un territoire anciennement constitué, organisé par les réseaux de transports maritimes. Ces réseaux sont constitués de nœuds qui s’inscrivent dans le paysage, ce sont les ports, de liaisons et de flux caractérisés par les lignes commerciales et d’acteurs qui sont à la fois les armateurs, les Etats, les utilisateurs. En 1995, douze pays du pourtour méditerranéen : l’Algérie, Chypre, l'Egypte, Israël, la Jordanie, le Liban, Malte, le Maroc, l'Autorité palestinienne, la Syrie, la Tunisie (Maghreb) et la Turquie. s’engagent à signer un partenariat euro-méditerranéen afin d’exploiter aux mieux cet espace stratégique. Les politiques de transport et énergétiques représentent un élément capital du Partenariat tant pour les Etats membres de l'Union que pour les Partenaires méditerranéens, à la fois en raison des perspectives d'établissement d'une grande zone de libre-échange euro-méditerranéenne à l'horizon 2010 et des perspectives d'augmentation significative de la population des 12 Partenaires méditerranéens.
A l’heure de l’élargissement continu de l’espace européen et du renforcement du partenariat Euro-méditerranée, la réflexion a désormais pour objet l’efficacité et l’enjeu des transports entre l’Europe et le bassin méditerranéen. Véritable carrefour entre l’Europe et l’Asie les transports maritimes restent dominants dans cette région.
Pour mieux comprendre les enjeux et les contradictions de cet espace en pleine mutation, l’étude s’articulera tout d’abord par une présentation du bassin : géographie, principaux acteurs, disparités territoriales. Point phare de la politique de Nicolas Sarkozy en 2007, nous allons tenter de comprendre les différentes politiques mises en place dans le cadre du partenariat « L’union pour la méditerranée » Enfin, nous essaierons de voir dans quelle mesure le développement économique de la zone peut évoluer avec