les transports sedimentaires
E. LEFLAIVE
Chef de la Section "Géotechnique routière" du Laboratoire
Central
mm
INTRODUCTION
D
EPUIS déjà longtemps les pénétromètres à cône sont utilisés pour mesurer indirectement la résistance au cisaillement des sols et, plus particulièrement pour déterminer un paramètre d'identification des sols lié à la variation de leur résistance au cisaillement en fonction de la teneur en eau, ce paramètre s "identifiant ou non, selon les auteurs ou selon les pays, à la limite de liquidité déterminée selon la méthode classique. Des études ont été conduites dans de nombreux pays sur ce sujet, tels que la Suède, l'U.R.S.S., l'Inde, les Etats-Unis, la
Grande-Bretagne, etc.
Un travail analogue a été entrepris il y a plusieurs années au Laboratoire Central des Ponts et Chaussées, à la suite duquel l'usage du pénétromètre à cône a eu un certain développement, en particulier dans les laboratoires régionaux, pour la détermination de la limite de liquidité. L'éventualité de mesurer par le même moyen la limite de plasticité avait également été envisagée.
Le but de cet article est de faire le point sur ce sujet, c'est-à-dire de répondre à la question suivante -. est-il opportun de substituer ou de proposer comme alternative à la méthode traditionnelle, la méthode du pénétromètre à cône pour déterminer les limites d'Atterberg ?
La réponse à cette question doit tenir compte de l'aptitude du pénétromètre à mettre en jeu les comportements physiques auxquels sont liées les limites d'Atterberg, de la qualité de la corrélation entre les résultats obtenus selon les deux méthodes et des avantages de la méthode du pénétromètre à cône qui peuvent lui donner la préférence.
Avant d'aborder directement la discussion de ces différents points, il a semblé utile de rappeler d'abord quelques notions et quelques faits fondamentaux sur les limites d'Atterberg et leur mesure.
R A P P E L S U R L E S LIMITES