Les trois âges de la ville
Les trois âges de la ville
Aménagement : concept récent, à partir de 1945. « Ensemble d’actions concertées visant à disposer en ordre les habitants, les activités, les constructions et moyens de communication »
L’action est volontaire et souvent politique, faisant ainsi l’objet d’une planification -planification en partie spatiale. L’aménagement correspond à une praxis et à une méthode ; il englobe plusieurs disciplines (ingénierie, sociologie, économie…)
-Question liée à l’amgmt : l’urbanisme –discipline et technique de construction. Son histoire se lie à celle des villes. A partir du XIXe, deux courants s’opposent : -Le fonctionnalisme présente la ville comme un cadre pour assurer rationnellement les fonctions de la vie quotidienne. Ce courant est emmené par Le Corbusier avec son concept de « cités radieuses. » -Le culturalisme considère la ville dans son ensemble (Howard, « cités jardin. »)
Les trois âges de la ville : Âge I : unification. « L’âge I, le plus long, a toujours fabriqué la ville sur le même thème de la rue et des maisons ou des immeubles accolés qui la bordent »1 Âge II : fonctionnalisme. « L’âge II, celui de la ville moderne, a appliqué à l’urbanisme la logique de l’industrie, idée maîtresse du XXe siècle : ville de l’expansion, de l’automobile, de l’écartement des choses »1 Âge III : travail de couture, relier ce qui a été éclaté. « Finie l’harmonie de la ville homogène. Les grandes métropoles ressemblent désormais à des disques entourant les centres historiques. Le grand chantier du siècle ne connaîtra plus des modèles idéaux, applicables partout »[1]
I L’âge I de la ville : Environ 2000 d’histoire pour cet âge qui débute au Moyen-Orient et s’étend à l’Egypte ancienne puis à la ville grecque et romaine. La ville se forme autour de deux axes, le cardo et le decumanus. A partir du Moyen-Âge apparaissent les bastides, création ex nihilo. Les villes sont plus ouvertes, les