Les vaccins
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Le système immunitaire garde la mémoire du contact avec un antigène :
Lors d’un deuxième contact avec un antigène, les anticorps sont produits rapidement, en plus grande quantité et plus durablement. Les LTC détruisent plus rapidement les cellules infectées lors de la réponse secondaire. Cette mémoire immunitaire est spécifique à un antigène.
Lors d’une réponse immunitaire, une partie des LB et des LT4 ne se différencie pas en plasmocytes ou en LT4 sécréteurs. Ils se transforment en lymphocytes mémoires : ils sont plus nombreux que les lymphocytes naïfs (ceux qui n’ont jamais été en contact avec l’antigène) spécifiques de l’antigène, ils ont une durée de vie très grande et sont capables de réagir très rapidement lors de la deuxième entrée de l’antigène.
La vaccination utilise la mémoire immunitaire :
Elle consiste à injecté dans l’organisme des antigènes portés ou sécrétés par une bactérie ou un virus tout en préservant l’organisme des effets pathogènes. Lors de la vaccination, les antigènes injectés induisent une réponse primaire et la fabrication de lymphocytes mémoires. Si l’individu rencontre à nouveau l’agent pathogène, les lymphocytes mémoires vont entrainer une réaction immunitaire plus rapide et plus efficace qui va éliminer avec succès les micro-organismes pathogènes.
Dans le cas du sida, il s’agit d’aider le système immunitaire à juguler une infection qu’il n’arrive jamais à vaincre spontanément. L’un des problèmes qui se pose est de trouver un antigène du virus qui soit à la fois invariable et accessible.
Le phénotype immunitaire résulte de l’interaction entre génotype et environnement
Le phénotype immunitaire est le répertoire des clones des LB et des LT ainsi que des lymphocytes mémoires, des éléments effecteurs et de toutes les cellules immunitaires présentes à un moment ou à un autre.
Il n’y