Cette oeuvre est un tableau du peintre Francais George de La Tour, peint à une date inconnue.
Cette peinture représente Madeleine, assise devant une table, le cou tendu et le visage détourné, la lueur de la bougie éclaire sa chemise blanche très échancrée.Le tablier de sa jupe est d'un rouge vif. Sur ses genoux est posé un crane, qui symbolise la mort, donc le thème des vanités. En effet on retrouve souvent un crane dans les tableaux sur le thème des vanités. C'est un symbole très fort et explicite de la mort et en l'occurrence de la mort d'une vie materiel, de plaisirs faciles. Les mains de madeleine sont jointes sur le crane comme si elle faisait une prière, comme si elle acceptait la mort de sa vie frivole renoncée.La jeune femme parait seraine et mélancolique. Plutôt qu'une auréole à la manière médiévale, de La Tour suscite la béatitude de la Sainte par la perfection de son maintien, par la sérénité de son attitude, par la perfection de la courbe de ses cheveux sombres et par l'extase suggéré par son profil ; la bouche entrouverte devant la diagonale qui sépare l'ombre noire du fond demi-éclairé.Ses cheveux sombres mettent en valeur sa peau très blanche, en vogue à l'époque. Elle est seule mais sa bouche est entrouverte, comme si elle parlait à Dieu.
Sur la petite table devant elle est posé un miroir au cadre doré richement décoré qui montre un passé lié à Marie Madeleine probablement aisé.
Ce tableau est une évocation du renoncement aux plaisirs terrestres choisi par Marie-Madeleine et du choix de son allégeance à Dieu. Cette exigence est avant tout un appel à la pauvreté. La pauvreté à laquelle nous appelle le Christ est d’abord spirituel avant d’être matériel. La pauvreté matérielle est le signe visible d’une véritable pauvreté spirituelle. Cette pauvreté consiste à renoncer à soi-même, c’est-à-dire renoncer à tout ce qui nous empêche d’aller librement à Dieu.Ce magnifique tableau traduit l'abandon des plaisirs terrestre de Madeleine afin de se tourner