Janke débute sa thèse en définissant une vison très commune de l'amour. Ainsi selon "le sens commun", l'amour serait une "une vertu conditionnelle, neutre et indifférente". C'est a dire un amour hypothétique, conditionné qui ne serait marqué par aucune particularité. Aimer ou mal aimer ne dépendrait donc que de circonstances extèrieures. Aimer selon ce sens ne semblerait ici ne pas être une action mais simplement se réduirait à un état passif. L'amour dépendrait de la personne aimée comme si l'amour humain n'avait pas d'essence.
Janke remet en question cette vision commune de l'amour avec l'utilisation de la conjonction de coordination "Or" qui marque ici un renversement dans son argumentation.
Le philosophe, définit ainsi sa vision de l'amour en affirmant qu'il est possible d'aimer "d'amour pur ce qui ne mérite pas d'être aimé". En effet selon lui aimer c'est attribuer un certain nombre de qualité qui embellissent, illuminent l'être aimé, par delà les apparences.
L'auteur transforme ici l'acte d'aimer en une action réfléchie. Il refuse l'image du fait de "tomber" amoureux. Janke utilise des termes religieux, en effet ce serait "la pure intention [...] touchant de sa grâce" qui "transfigurerait" l'être aimé. Aimer serait donc de l'ordre du divin, cela serait comme vivre un miracle en transformant notre perception. Tout amour véritable transfigurerait donc l'être aimé, la laideur devient alors anecdotique L'maour a donc le pouvoir de la transfiguration . L'amour pur Ici le philosophe rentre en opposition a cette vision commune qui ne réduit d'aimer au simple caractère hasardeux d'une rencontre fortuite. Il transforme l'acte d'aimer en une action réfléchie. Mais de quelle forme d'amour s'agit il ?

Selon Janke c'est dans l'amour fraternel qu'est la mieux représenté "cette valeur anhypothétique de la charité". Notre facon de vivre l'amaour de nous representer la vie des amants reste complètement conditionnée car on a tendance a croire que