les vilains petits canards
« Le résilient dit oui à la vie, là où la vie lui a dit non »
Boris Cyrulnik est un psychiatre et un homme très médiatisé suite à tous les ouvrages qu’il a écrit sur des sujets souvent mal compris. Les vilains petits canards est un livre qui reprend les écrite de plusieurs auteurs et co-auteurs autour des instants où tout bascule dans l’existence et tranche la vie en deux morceaux. Ces évènements peuvent provoquer la mort mais pour ceux qui reviennent à la vie l’instant fatal devient sacré.
La Résilience :
A la base, ce terme est utilisé en métallurgie, c'est la capacité interne d'un métal à retrouver sa forme initiale après avoir reçu un choc. En psychologie, on se sert de cette image pour illustrer la capacité de reprendre un développement malgré l'adversité. Ici on parle plus précisément des enfants, Boris Cyrulnik est convaincu qu'un enfant blessé, traumatisé, n'est pas condamné à rater sa vie. Tout le processus de développement peut se remettre en marche quel que soit le traumatisme. Ceci dépend de ce que l’enfant a intégré au cours de son développement : « Faire naître un enfant n'est pas suffisant, il faut le mettre au monde… Le mettre au monde implique que les adultes disposent autour de l'enfant les circuits sensoriels et sensés qui lui serviront de tuteurs de développement et lui permettront de tricoter sa résilience ». Le principe de la résilience n’est pas que tout redevienne comme avant après un traumatisme. Les enfants qui ont connu la violence, l'abandon, l'orphelinat, la misère ou encore la guerre seront des enfants blessés et des adultes blessés tout au long de leur vie. Mais ce qui sûr c'est que tout enfant blessé peut tricoter des liens de résilience grâce :
A ses ressources internes : c’est la personnalité de l’enfant qui restera gravée en eux toute leur vie et qui est constituée dans les 3 premiers mois de sa vie : il s’agit des informations de tendresse, de chaleur humaine, d'amour ou d'attention.
A ses ressources