Les villes ADS dans la Mondia
Casacoli Lucie
Puyjalinet Juliette
DM : les villes d'ADS dans la mondialisation
La mondialisation, processus qui se renforce depuis la fin du XXème siècle, désigne la "libéralisation des échanges, des investissements et des flux de capitaux ainsi que l'importance croissante de tous ces flux et de la concurrence internationale dans l'économie mondiale". La mondialisation se traduit surtout par l'accentuation des échanges économiques entre les principaux pôles de croissance mais aussi par l'interaction toujours plus dense entre les sociétés.
En 2001, l’Afrique du Sud affiche un taux d’urbanisation de 57,5%, la population urbaine étant devenue majoritaire en 1996. Ce taux élevé fait de l’Afrique du Sud un des pays les plus urbanisés du continent africain, actuellement situé dans la dernière phase de la transition urbaine. Cette caractéristique place l’Afrique du Sud dans une très grande proximité avec les pays développés et dans une position unique sur le continent africain. En Afrique du Sud, aucune ville, même Johannesburg et son aire métropolitaine n’a encore atteint le statut de global city tel que le décrit S. Sassen mais elle occupe une place intermédiaire en forte croissance sur le territoire sud-africain en voie d’intégration dans le marché international. L’expression de « ville-relais » attribuée à Johannesburg met en évidence cette volonté des villes sud-africaines de s’aligner sur les autres métropoles industrialisées des pays du Nord et de certains pays du Sud, notamment sud-américains.
Dans cette optique, on peut se demander si les villes d'Afrique du Sud sont-elles intégrées à la mondialisation. Pour répondre à cette question, nous verrons dans un premier temps quel est le développement économique des villes d’Afrique du Sud et leurs avantages pour intégrer la mondialisation. Puis nous analyseront les problèmes qui persistent et qui freinent une intégration réellement dans le processus de