Les violences scolaires
- 30 000 suppressions de postes dans l’Éducation nationale entre 2007 et 2009, et 16 000 autres prévues en pour la seule année 2010.
- 250 recrutements de conseillers principaux d’éducation (CPE) en 2010 contre 600 en 2002.
- Partout, il manque des surveillants, des conseillers d’orientations, des éducateurs spécialisés, des assistantes sociales, des infirmières…
- Des professeurs moins bien formés avec la réforme de la formation professionnelle des enseignants voulue par le gouvernement.
Face à cette politique destructrice, les collectivités locales, et notamment les régions socialistes, ont pris leurs responsabilités pour améliorer l’environnement de travail des enseignants et des enfants.
Elles ont rénové et construit plus de 2 000 lycées, soit la moitié des lycées français.
C’est un effort considérable.
Mais, ce ne sont pas les régions qui recrutent les enseignants et administrent l’Éducation nationale.
Les suppressions de postes concernent aussi les forces de l’ordre. En trois ans, 9 121 emplois de policiers et de gendarmes ont été détruits. Sur la période 2009-2013, c’est une véritable purge qui est programmée avec la suppression de 11 400 postes. Aujourd’hui, l’UMP veut développer la vidéosurveillance. Mais avec les suppressions de postes, il n’y aura plus personne pour regarder les vidéos ! C’est absurde.
Face à ces fausses réponses de l’UMP, le Parti socialiste rappelle un principe fondamental : les jeunes ont besoin d’être éduqués. Et pour cela, il faut des éducateurs et des professeurs bien formés, pas simplement des mesures d’économie qui sacrifi ent notre avenir. Il faut une vraie politique éducative :
- Arrêter la casse. Le Parti socialiste réclame l’arrêt immédiat des suppressions de postes et le recrutement de surveillants et de