Les voyages de balzac
La prodigieuse production littéraire de Balzac, ne l’empêcha pas de mener une vie mondaine très active et de faire de grands voyages.
Le succès rencontré par plusieurs de ses ouvrages tels Les Chouans et La Physiologie du mariage lui ouvre la porte des salons parisiens et des salles de rédaction.
Il fréquenta entre autres la duchesse d’Abrantès (dont il rédigea une partie des mémoires), il fut reçu chez Mme de Récamier, chez Sophie Gay, chez la princesse Bagration et le baron Gérard (peintre Néo-classique).
Il fréquenta aussi le milieu des « demi-mondains » et des gens de théâtre.
Il collabora également activement aux journaux d’Emile de Girardin.
Sous la Restauration et la Monarchie de Juillet, le progrès des communications entraîne une démocratisation de la pratique du voyage. Cette démocratisation s’accompagne d’une mode : la mode du récit de voyage, où s’alimente la curiosité romantique pour l’inhabituel, pour le pittoresque, pour l’exotique. Balzac ne manque pas de s’inspirer de ses voyages dans ses écrits.
• L’Italie : Balzac aime l’Italie, pour la beauté de ses paysages et de ses villes, la gentillesse de ses habitants et enfin pour la simplicité et l’élégance de son aristocratie. Seul ce pays lui inspire une passion qu’il exprime dans de très nombreux écrits, il consacre deux nouvelles à Rossini pour qui il a une grande estime : Massimilla Doni et Gambara, il s’inspire du cadre des villes italiennes pour écrire Sarrasine et Facino Cane. Il traversa beaucoup de villes italiennes telles que Rome, Florence, Gênes, Venise, et Turin. Il rencontrera Manzoni en 1838 avant de partir en Sardaigne ou il cherche des mines d’argent datant de l’Antiquité.
• La Russie : Il se rend à Saint-Pétersbourg en 1843 pour venir en aide à Mme Hanska. Balzac est très lu en Russie ou il laissa des traces comme dans la littérature de Fedor Dostoievski qui s’inspire très largement des