Les zep
introduction:
La politique des zones d'éducation prioritaires a été lancée en 1981 afin de lutter contre l'échec scolaire et les inégalités sociales devant l'école. Elle a été définie à partir d'une idée simple: «donner plus à ceux qui ont moins». L'objectif premier est clair: il s'agit d'orienter les élèves pour qu'ils puissent adhérer à une meilleure insertion sociale et professionnelle. On se demande alors si les ZEP sont en adéquation avec la légitimité ainsi que l'efficacité du principe de l'égalité des chances.
Les ZEP sont efficaces lorsque les effectifs des classes n'excèdent pas un nombre trop important d'élèves. En effet, les enseignants pourront procéder davantage au cas par cas et relevé les difficultés propre à chacun afin de mieux soutenir chaque élèves. Thomas Piketty montre qu'il existe une corrélation entre le nombre d'élèves par classe et les résultats en mathématiques en cours élémentaire. Lorsque l'effectif des classes est moindre, il y a une meilleure réussite scolaire et au contraire lorsque la taille des classes augmentent, la réussite en mathématiques chute. On peut également voir que la taille de l'établissement scolaire joue un rôle dans la répartition de la réussite des élèves, plus on a un établissement important et plus la disparité entre le score moyen en mathématiques et la taille moyenne des classes diminuent. Les ZEP sont refoulées par les familles qui préfèrent scolariser leurs enfants ailleurs lorsqu'ils en ont la possibilité.
Les ZEP favorise une discrimination positive
ccl
La mise en place des zones d'éducation prioritaires n'a eu aucun effet significatif sur la réussite des élèves. En effet, ils bénéficient aux enseignants et non directement aux élèves.
Malgré les avantages en termes de carrière et de rémunération, les établissements de ZEP sont peu demandés par les enseignants. Les enseignants intervenant en ZEP