Les zones nevralgiques au proche-orient
Introduction
Le Proche-Orient est très instable et de nombreux conflits et tensions s’y déroulent. Aujourd’hui, on peut dénombrer trois zones névralgiques : Israël aux prises avec la question palestinienne depuis 1948 ; l’Irak déstabilisé par la guerre de 2003 et l’Iran dont le président, Mahmoud Ahmadinejad, est soupçonné de vouloir acquérir la bombe atomique. Ces trois zones concentrent les principales difficultés du Proche-Orient et tout processus de paix régional doit les prendre en compte. En effet, la création de l’État d’Israël s’est effectuée au détriment des Palestiniens, ce qui constitue l’un des facteurs générant les guerres israélo-arabes et la forte opposition entre Tel-Aviv, l’O.L.P.[1] et le Hamas.[2] Quant au conflit irakien, l’intervention américano-britannique alimente les antagonismes ethnico-religieux internes, au plus grand profit du voisin iranien. Ce dernier souhaite en outre devenir la puissance régionale dominante en développant le nucléaire militaire et/ou en jouant sur l’antiaméricanisme et l’islamisme. Saisir la complexité des tensions proche-orientales nous amène nécessairement à nous interroger d’abord sur le conflit israélo-palestinien, puis sur la dynamique irakienne du chaos et enfin sur la montée en puissance de l’Iran.
1. La question israélo-palestinienne
Elle repose sur le conflit pour la Palestine que les juifs[3] revendiquent comme étant la « terre du peuple élu. Dès la création de l’État hébreu, les Israéliens doivent faire face à l’opposition armée de leurs voisins. De plus, les Palestiniens contestent la domination israélienne sur le territoire car ils souhaitent, eux aussi, y établir leur État.
11. Les origines et la création de l’État d’Israël (1897-1948)
La fondation d’un foyer national juif est une idée qui se réalise avec beaucoup de difficultés pendant la première moitié du XXe siècle.
La Palestine correspond aux