Les fausses confidences de marivaux, 1738.
Néanmoins, le rôle du valet laisse à désirer puisque des limites à son altruisme existent. Tout de même, le valet n’a pas toujours de bonnes intentions. Il peut user d’une manipulation sans limite et bouleverser l’ordre social établi dans la pièce. D’abord, pour arriver à ses fins, le valet manipule sans limite. Effectivement, Dubois profite de la confiance que lui accorde sa maîtresse Araminte : « je suis contente de toi […] je ne veux pas que tu me quittes, entends-tu, Dubois ? J’aurai soin de toi » (scène 14, acte I), pour la manœuvrer. Dubois lui cache la vérité et la fait passer par toutes les émotions. En outre, Dubois manipule Marton, la servante, car elle est une alliée précieuse pour approcher Araminte …afficher plus de contenu…
Il est là pour aider son maître et les spectateurs à suivre les stratagèmes. Néanmoins son altruisme a des conséquences envers d’autres personnages, comme Marton, des « dommages collatéraux » à qui il arrive des malheurs et qui sont pour la plupart innocents. Par ses stratagèmes, Dubois bouleverse la hiérarchie sociale car il dépasse son maître et est le mentor de la pièce : c’est lui qui fait progresser l’intrigue. L’amour final entre Araminte et Dorante est la preuve de ce bouleversement social car ils n’appartiennent pas au même rang. Le valet est donc souvent d’une aide précieuse et cette affirmation s’applique au personnage de Dubois