Les fausses confidences , marivaux, acte i scène 14
la conclusion de Dubois à la scène 16 « elle n’en réchappera point ; c’est autant de pris »). Déséquilibre des répliques. Celles d’Araminte sont marquées par la brièveté, l’exclamation (indice qu’elle ne fait que réagir) et l’interrogation (indice qu’elle relance les paroles du valet). À noter que même si elle parle peu, Araminte est bien dans son rôle de femme supérieure puisqu’elle mime l’ingénuité/ la naïveté ici et minimise la flatterie sans doute pour mieux la laisser développer de plus belle. «Il y a bien en effet, quelque petite chose qui m’a paru extraordinaire » : concession + antithèse « petite chose/extraordinaire». Araminte commence à ressentir de la compassion pour Dorante : « le pauvre garçon ».Dubois enchaîne par une variation : celle de …afficher plus de contenu…
Tout en révélant la détresse du personnage, Dubois en vante à nouveau les qualités (« bien fait, d’une figure passable, bien élevé et de bonne famille ») pour mieux atténuer les défauts (« mais il n’est pas riche »). La fin de phrase développe entre les lignes une dernière qualité, sinon la plus importante : celle de la fidélité. Même des femmes riches n’ont pas réussi à le détourner d’Araminte.II) De « Il y en a une qui n’en saurait revenir » à « car il sent bien son tort » : la jalousie d’AraminteLa dernière qualité exposée de Dorante sert également à piquer la jalousie d’Araminte. Car de général, le discours de Dubois se focalise sur une femme en particulier («