Les fausses confidences, marivaux, acte iii scène 12
La Princesse de Clèves ; hyperboles. On retrouve l’image de Dorante en amoureux des romans précieux (passion absolue, désespoir). Mais il se montre aussi plus entreprenant : il insiste auprès d’Araminte, expose ses sentiments. …afficher plus de contenu…
Correspond-il à ce que l’on connaît du personnage ? L’aveu d’Araminte n’est quasiment pas amené mais semble surprendre les 2 personnages. Toutes ses défenses cèdent d’un coup : elle ne peut plus tenir le rôle de la raison et de l’indifférence.Araminte opère un détour subtil par la pensée de Dorante et le conditionnel, comme si elle avait besoin de passer par une sorte de fantasme et par la parole d’autrui pour prononcer les mots « Je vous aime ». Une fois qu’elle les a prononcés, tout se passe comme s’ils arrivaient à sa conscience en une sorte de révélation qu’il ne lui reste plus qu’à admettre.La formule « ce qui m’arrive » est une formule impersonnelle où le sujet est passif ; après toute la lutte, c’est la vérité qui s’impose, vérité de l’être, de la nature. La didascalie « naïf » le confirme : c’est le naturel qui parle ; tous les masques ou les discours extérieurs sont tombés.Les verbes « donner » et « avouer