Les femmes savantes de gargantua
Les pluriels (« les femmes, les hommes »), l’absence d’individualisation (les personnages ne sont pas nommés), les termes indéfinis (« quelques-unes », « d’autres », « des »), les noms collectifs généralisateurs (« masse compacte »), le chiffrage approximatif (« millier »), tout cela estompe toute individualité et donne l’impression que la force de ce héros, sujet de presque tous les verbes d’action, est …afficher plus de contenu…
Les « enfants » sont métamorphosés en objets symboliques, « drapeau[x] de deuil et de vengeance ».-Zola recourt aux ressources de tous les arts pour mieux frapper le lecteur.- Les détails physiologiques réalistes (« peau nue, nudités de femelles, enfanter, gorges gonflées, cordes de leurs cous décharnés […] [qui] semblaient se rompre […], trous des bouches noires […], mâchoires ») s’accompagnent de précisions effrayantes : les femmes ont les « cheveux épars, dépeignés », les « visages [sont] atroces », « les yeux brûlaient