Les fourberies de scapin, de jean-claudelaire

5266 mots 22 pages
Devoir 3 (20 %)ConsignesDans ce devoir, vous produirez une analyse littéraire partielle traitant du fond et de la forme d’un texte théâtral du 17e siècle. Concrètement, vous devrez : analyser un extrait de la pièce Les Fourberies de Scapin, de Molière, et élaborer un plan de rédaction; rédiger deux paragraphes de développement d’environ 500 mots au total;produire une réflexion personnelle sur votre expérience de rédaction. Pour effectuer ces tâches, vous avez le choix …afficher plus de contenu…

– Eh bien, Scapin, comment va l’affaire de mon fils? Scapin. – Votre fils, Monsieur, est en lieu de sûreté. Mais vous courez maintenant, vous, le péril le plus grand du monde, et je voudrais, pour beaucoup, que vous fussiez dans votre logis. Géronte. – Comment donc? Scapin. – À l’heure que je parle, on vous cherche de toutes parts pour vous tuer. Géronte. – Moi? Scapin. – Oui. Géronte. – Et qui? Scapin. – Le frère de cette personne qu’Octave a épousée. Il croit que le dessein que vous avez de mettre votre fille à la place que tient sa sœur est ce qui vous pousse le plus fort à faire rompre leur mariage; et, dans cette pensée, il a résolu hautement de décharger son désespoir sur vous, et de vous ôter la vie pour venger son honneur. Tous ses amis, gens d’épée comme lui, vous cherchent de tous les côtés et demandent de vos nouvelles. J’ai vu même, deçà et delà, des soldats de sa compagnie, qui interrogent ceux qu’ils trouvent et occupent …afficher plus de contenu…

– Ah, Monsieur! je suis tout moulu, et les épaules me font un mal épouvantable. Géronte. – Comment! c’est sur les miennes qu’il a frappé. Scapin. – Nenni, Monsieur, c’était sur mon dos qu’il frappait. Géronte. – Que veux-tu dire? J’ai bien senti les coups et les sens bien encore. Scapin. – Non, vous dis-je; ce n’est que le bout de son bâton qui a été jusque sur vos épaules. Géronte. – Tu devais donc te retirer un peu plus loin, pour

en relation