Les lectures d'emma emile zola
[L’influence d’un environnement donnant une vision erronée du monde]
• Le monde clos du couvent et la vie du pensionnat
� Evocation du cadre de vie : Le « couvent », « le réfectoire », « l’étude », les « vieux cabinets de lecture » [C]
� Narration à l’imparfait : tranche de vie, raconte des faits quotidiens, habituels
� Un univers exclusivement féminin : aucun personnage masculin, que …afficher plus de contenu…
Visiblement passionnée d’histoires d’amour, « savait par cœur »« avait toujours dans les poches », « avalait elle-même », mais ne s’est pas mariée.
� [C+ P+ I] Non seulement c’est elle qui initie les jeunes filles, donc Emma, aux choses sentimentales, mais cette exposition est courante. Les indications de temps montrent la régularité de sa présence « tous les mois », « souvent », « toujours » et inscrivent cette « éducation sentimentale » dans la vie du couvent. Ironie du texte où l’initiation sentimentale aux choses de l’amour se trouve faite par un personnage protégé par l’Eglise et parfaitement intégré au couvent
« mangeait à la table des sœurs », « faisait avec elle un petit bout de causette »
� [E+ S+ I] le glissement du point de vue du narrateur, d’abord omniscient pour le 1er paragraphe …afficher plus de contenu…
Dans l’esprit d’Emma, tous les détails comptent, ils définissent le cadre, les accessoires de son rêve, de son idéal « un cavalier à plume blanche qui galope sur un cheval noir ». Ses rêves fourmillent de détails matériels qui les rendent difficilement conciliables avec la vie réelle.
Conclusion
Bilan de l’analyse > Le texte permet de comprendre comment le caractère rêveur de l’héroïne est encouragé et stimulé par l’éducation officielle ou non qu’elle reçoit au pensionnat. Sa nature est amplifiée par ses lectures, truffées de clichés, elles faussent totalement la perception que la jeune fille se fait de la vie, et surtout de l’amour et des hommes.
Ouverture > on pressent déjà les échecs qui attendent le personnage, son obsession des