Au 18e siècle, les pouvoirs religieux et politiques sont remis en question par une bourgeoisie novatrice qui réclame plus de place pour la science, le mérite et la vertu. Officier de carrière, Pierre Choderlos de Laclos est surtout connu comme l’auteur d’un roman épistolaire de 175 lettres, publié en 1782, intitulé Les liaisons dangereuses . Ainsi, avec le personnage de la Marquise de Merteuil l’auteur aborde le …afficher plus de contenu…

et vous voulez m'enseigner, me conduire? Ah! mon pauvre Valmont … tout l’orgueil de votre sexe ne suffirait pas pour remplir l’intervalle qui nous sépare. » (Laclos, 2015) Par la ponctuation, l’auteur incite le lecteur à comprendre que Mme de Merteuil ne se sent point intimidée par les propos de Valmont et se permet même de le faire descendre de son piédestal. Voilà donc des paroles féministes dites à un homme qui défi les mœurs de cette époque. Ensuite, l’auteur attaque l’ordre politique établi en défendant la liberté d’expression par le biais de la Marquise. Autrement dit, en exerçant sa volonté et en apprenant à se dominer, la Marquise de Merteuil devient peu à peu maîtresse de son émancipation. D’ailleurs, elle mentionne : « Je n'avais que quinze ans, je possédais déjà des talents auxquels …afficher plus de contenu…

Elle fait l’éloge de ses actions libertin au Vicomte de Valmont en lui disant : « Si cependant vous m’avez vue, disposant des événements et des opinions, faire de ces hommes si redoutables le jouet de mes caprices ou de mes fantaisies ; ôtez aux uns la volonté, aux autres la puissance de me nuire ». (Laclos, 2015) L’auteur illustre à merveille tous les plaisirs jouissifs de Mme de Merteuil dans sa désinvolture. Enfin, l’auteur en rajoute dans la lettre 152, lorsqu’il évoque les raisons que la Marquise de Merteuil a de rester veuve et sélective de son propre plaisir absolu. Elle écrit à Valmont les avantages que lui procure sa liberté. « Savez-vous, Vicomte,