Les livres de françois rabelais
Il peint l'idéal de la connaissance qui pour lui doit être universelle. Un homme doit apprendre toutes les matières, tous les domaines, il faut un savoir dans tout. La diversité de l’éducation de Pantagruel permet à Rabelais de faire la satire de plusieurs disciplines, telles que la justice, le géant considérant les textes législatifs comme « des robes d’or brodées de merde », ou encore l’enseignement en général, grâce à la rencontre avec un jeune étudiant originaire du limousin qui, répondant au colosse par un discours abscons en mélangeant latin, français, et en utilisant des tournures intelligibles. Plus tard dans le roman, à Paris, Pantagruel rencontre Panurge, un voleur polyglotte et mesquin, qui deviendra son grand ami. Celui-ci le défendra même en joutant contre le savant Thaumaste. Sur ces entrefaites, une lettre arrive aux mains du géant, …afficher plus de contenu…
L’utilisation de ce registre permet la satire des romans de chevalerie épiques par Rabelais. Enfin, l’auteur critique la crédulité populaire en évoquant le pouvoir comme magique d’un onguent utilisé par Panurge pour ressusciter un alié décapité au combat et critique la religion, et surtout le célibat des moines, en faisant souffrir son héros de la chaude pisse, ou autrement dit de la gonorrhée, une maladie sexuellement transmissible. En résumé, Pantagruel est un roman satirique et burlesque qui suit les aventures d’un géant érudit. Dans celui-ci, François Rabelais fait la critique de la justice, du roman chevaleresque, du manque de savoir et de la