Les modèles d'analyses du vote
Remarques introductives:
Il y a plusieurs façons d’interroger le vote, parmi lesquelles:
1)Le vote comme technique de régulation applicable à une grande pluralité de situations: élections de délégués de classe ou de délégués étudiants, de représentants de l’ordre des médecins ou des dentistes, de délégués du personnel; mais aussi poursuite ou non d’une grève ou d’un mouvement.
Cela suppose une acceptation du principe …afficher plus de contenu…
-> la campagne électorale change un peu les choix des électeurs, car ceux qui pourraient changer d’avis n’écoutent pas les campagnes électorales, tandis que les autres - intéressés qui écoutent - ont déjà fait leur choix de façon ferme. Ici c’est la toute puissance des médias qui est mise à mal puisque la campagne électorale ne fait surtout que renforcer les choix existants.
2- La thèse sera critiquée par les auteurs du paradigme du Michigan (CAMBELL,
CONVERSE, MILLER) publiant the American voter. Selon eux ce modèle déterministe ( position sociale de l’électeur) ne peut expliquer les fluctuations à court terme de …afficher plus de contenu…
On n’a jamais été aussi peu inscrit sur les listes électorales, avec les memes écarts 25% de non inscrits dans les milieux populaires, 10% ailleurs.
Les taux de mobilisation ( votants/ électeurs potentiels) confirment la tendance des taux de participation ( votants/ inscrits) : 15 points de % d’écart entre les milieux populaires et la moyenne nationale .
2- l’inscription est fondamentale: les « mal inscrits » ( sur l’ancien lieu de résidence ) votent moins que les « biens inscrits » ( sur le lieu de résidence).
Quand le coût de l’acte électoral ( déplacement, temps , argent) est fort , il y a de l’abstentionnisme intermittent qui peut devenir récurrent ( plus inscrit sur les listes) : pas de divorce irrémédiable entre les classes populaires et