Les ombres de la caverne de Platon
Nous, les utilisateurs de ses applications innovantes, sommes les prisonniers de la caverne de Platon. Les fausses nouvelles, les images retouchées, les faux profils et les filtres sont les ombres perçues par les prisonniers. Nous les croyons réels puisqu’il est difficile de différencier la réalité à travers tout ce que nous voyons passer sur notre téléphone à force de faire défiler notre écran. Dans l’allégorie de la caverne, Platon libère les prisonniers parce que ceux-ci sont pris au piège par la vision étroite qu’ils ont de leur caverne. En effet, Socrate affirme : « Indubitablement, repris-je, de telles gens croiraient que le vrai n'est rien d'autre que les ombres des choses …afficher plus de contenu…
Ainsi, le savoir nous serait plus accessible parce que notre curiosité intellectuelle nous pousserait à lire, à chercher, à nous ouvrir sur le monde; bref, nous pousserait à être dans la lumière. Toutefois, nous préférons tout de même rester attachés à nos téléphones intelligents parce que nous voulons être comme les autres, comme la masse, et rester là, à regarder les ombres divertissantes. Par ailleurs, plusieurs pensent que les médias sociaux peuvent mener au savoir et au réel puisqu’ils nous mettent en lien avec toutes sortes d’informations n’importe où, n’importe quand. Ceux et celles qui consultent les médias sociaux sont convaincu(e)s qu’ils connaissent tout et qu’ils sont au parfum de toute l’information et de toutes les réalités. Parallèlement, les prisonniers dans l’allégorie de la caverne de Platon