Les Perses, Eschyle Ce texte raconte la défaite des Perses, menés par Xerxès, contre les Grecs à Salamine (île d’Ajax), en face d’Athènes. Alors en infériorité numérique (350 nefs grecques environ, contre plus de 1000 pour les perses), les grecs ont su battre à plate couture les perses. Ce qu’il est important de mentionner c’est que on est dans le contexte des guerres médiques, la bataille de Salamine se situe en -480, soit 10 ans après la défaite, encore une fois perse, de Marathon (-490). Aussi faut-il préciser que l'on est dans un contexte tout à fait singulier ; en -510 c’est la chute de la tyrannie à Athènes, et en -509 c’est …afficher plus de contenu…

La perse quant à elle reste aux mains d’un seul. Et donc lorsqu’ont lieu les guerres médiques, c’est le grand empire perse contre le petit pays, la petite république grecque : c’est Goliath qui s’en prend à David. Malgré tout les grecs défont les perses à deux reprises ; ces dates sont emblématiques de la victoire de la république sur la tyrannie. Dans ce document je vais tâcher de relever des éléments caractéristiques à la lumière des cours qui m’ont été dispensés, et je vais aussi noter des éléments de cultures divers, que j’ai pu retenir de cette lecture.- Até est l’Erreur, qui trompe même les dieux, on le verra elle entretient un certain lien avec l’Hybris dont il est …afficher plus de contenu…

L’Hybris est associée aussi à l’imprudence de la jeunesse : « a fait cela de sa jeune imprudence ! » (744) – idée sous-jacente comme quoi vieillesse = sagesse. Enfin l’Hybris est liée a Até, l’Erreur qui trompe même les dieux : « La démesure en mûrissant produit l’épi de l’erreur » (821-822). Autrement dit la démesure est déraison, et on le sait avec Polybe, il est nécessaire pour n’importe quel régime (que ce soit le pouvoir d’un