Les pratiquesmagiques religieuses au maroc
ELMOKKADISSI NIZARLes maladies provenant d’une intervention surnaturelle les « maladies de Dieu »Les Marocains, comme beaucoup d’autres peuples, cherchent toujours la ou les cause(s) de leurs maladies ; ces causes ne relèvent pas forcément de l’invisible ou de l’activité de forces maléfiques et sont, le plus souvent, considérées comme naturelles. Cependant, quelle que soit l’étiologie, on croit que les maladies sont d’abord données …afficher plus de contenu…
On doit évoquer les noms de Die ttoirs qui sont constamment hantés. Il ne faut pas verser de l’eau bouillante par terre ou dans les égouts, afin de ne pas brûler les jnûn qui y séjournent.On dit que les jnûn ne touchent pas celui qui ne les provoque pas ; mais, dans le cas contraire, leur vengeance est redoutable : ils frappent la personne, c’est-à-dire qu’ils la possèdent, provoquant chez elle un handicap physique ou psychologiqueLa possession Les cas de possession les plus typiques sont ceux où une personne commence à se comporter d’une façon « bizarre », à errer pendant la nuit, à se réfugier dans des sanctuaires, à refuser de parler, à présenter des traces sur le corps au réveil, à tenir des propos insensés, à adresser la parole à quelqu’un d’invisible, à avoir l’impression d’être étranglée, perd conscience, entre en crise, crie, s’arrache les cheveux, se tord dans tous les sens, les traits du visage et les …afficher plus de contenu…
Le tûkâl est assimilé à un empoisonnement, même si le but n’est pas de provoquer la mort. Le tqâf est la sorcellerie qui passe pour provoquer l’impuissance sexuelle, la stérilité et le célibat. Au lieu de dire qu’un homme est impuissant, on dira de lui qu’il est mtiqafChime vient du verbe chama qui veut dire sentir. C’est une maladie qui atteint les enfants en bas âgeDans certains cas, on supplie la femme qui est censée rendre l’homme impuissant de le libérer du tqâf Pour la guérison ou pour la prévention du chime, on met un peu de sang du mouton de al’ideal-kibir sur la tête de l’enfant ou on mélange le sang du mouton de al‘ide avec du safran, des clous de girofles, de l’huile d’olive ou l’eau de fleur d’oranger et on l’étale sur le corps de l’enfant. Les