Les réponses aux questions sur l’ouvrage d’Etienne de la Boétie« Discours de la servitude volontaire »1. Tout d'abord La Boétie dans son texte écrit que toute créature naît avec un zèle pour la liberté. L'auteur en conclut que toute société dans laquelle règne la tyrannie a elle-même souhaité être ainsi traitée, a elle-même voulu être poussée dans un cadre quelconque et obéir, parce qu'elle idolâtre ses tyrans, croit qu'elle est l'élue, apte de gouverner et digne de le faire. On peut donc supposer …afficher plus de contenu…

Tout d'abord, La Boétie, parmi les moyens de maintenir l'esclavage volontaire, énumère les suivants : théâtre, combats de gladiateurs, bêtes intéressantes, médailles, tableaux, en général tous ces divertissements qui distrairaient le peuple, lui donneraient du plaisir, pour que le peuple serve en silence. L'auteur mentionne également l'exemple des tyrans romains qui étaient généreux en nourriture. Il ridiculise particulièrement cette méthode de maintien de l'esclavage, car les tyrans ont donné de la nourriture "qui appartient à ce même peuple". Ces tyrans donnaient plus de blé et de vin au peuple et le peuple criait « Vive le roi ! …afficher plus de contenu…

D'autres nations croyaient que le doigt de Pyrrhus, roi d'Épire, accomplissait des miracles et guérissait des maladies graves. Ils ont même inventé une légende selon laquelle lorsque son corps a été brûlé, ce même doigt est resté indemne.4. La Boétie écrit que le tyran n'est pas aidé par ses braves archers ou cavaliers, ni par les gardes aux portes de son château. Au contraire, le tyran est protégé et aidé par cinq ou six hommes qui le soutiennent, qui sont aussi sous leur tyran, enivrés par sa richesse, qui veulent en profiter. Ils sont ses conseillers, le conduisant sur son chemin de traverse, ils éduquent en quelque sorte leur chef, qui devient à son tour de plus en plus