Reviron Laëticia
Cailliez Clara
ECJS
Travail sur l’immigration,
Les réfugiés.

La pratique d'accorder l'asile aux personnes fuyant la persécution dans des pays étrangers constitue l'une des plus anciennes marques de civilisation. On trouve des références dans des textes écrits il y a 3 500 ans, quand prospéraient les grands empires antiques au Moyen-Orient comme les Hittites, les Babyloniens, les Assyriens et les Egyptiens.

En 1793, la France révolutionnaire déclare dans sa nouvelle constitution – qui n’a jamais été appliquée – que le peuple français « donne asile aux étrangers bannis de leur patrie pour la cause de la liberté. Il le refuse aux tyrans » (extrait du Certificat délivré à un réfugié chilien Victoir-Hugo I. Andaur.

La protection des réfugiés est devenue, des millénaires après, le mandat fondamental de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés, ces Nations Unies ayant été créé pour s'occuper des réfugiés, plus particulièrement de ceux qui souhaitaient rentrer dans leur pays à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le réfugié est définit, le 28 juillet 1951 durant la Convention de Genève comme étant une personne qui craignant « avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques » en cas de retour dans son pays. Un réfugié est donc une personne qui a demandé l’asile dans un pays étranger. En France, c’est l’OFPRA (l’Office français de protection des réfugiés et apatrides) qui instruit les demandes d’asile et offre le statut de réfugié.

Depuis cette date, le HCR (Haut Commissariat des Réfugiés) fourni une protection et une assistance à des dizaines de millions de réfugiés, et essaie de trouver des solutions durables pour un grand nombre d'entre eux. Les types de migration à l'échelle de la planète sont devenus de plus en plus complexes dans le monde contemporain, impliquant aussi bien des réfugiés que des millions de migrants économiques.