Les thèmes :1. Le véritable amour est impossible, car il n’est que vanité et amour-propre. 2. Le genre dramatique est plus séducteur que le genre romanesque. 3. Toutes les histoires d’amour sont les mêmes. 4. Les deux objectifs de la littérature, de plaire et d’instruire, sont incompatibles aux XVIIe et XVIIIe siècles en France. 5. Il n’existe que deux types d’amour : soit on aime d’un amour doux, durable et bienveillant, soit on est pris par un désir corporel, passionnel et éphémère. 6. La séduction …afficher plus de contenu…

Après ce voyage, il semble que Des Grieux veuille se convaincre que Manon est également amoureuse de lui et qu'elle éprouve les mêmes sentiments que lui pour elle. Il raconte : « Quelque passionné que je fusse pour Manon, elle sut me persuader qu'elle ne l'était pas moins pour moi. » (ML, 63) En disant « pas moins que », il met clairement l'accent sur « moins », ce qui peut être perçu comme très négatif. Pour convaincre davantage le lecteur, il aurait également pu dire « autant ». Comme Des Grieux pense qu'il ne fait aucun doute que Manon l'aime aussi, un type d'amour particulier apparaît dans l'histoire, à savoir l'amour-propre. Penser que quelqu'un peut vous aimer tellement implique également que vous vous aimez beaucoup vous-même. Néanmoins, il apparaît rapidement que l’amour que Manon éprouve pour Des Grieux est celui qui leur permet de se mentir et de se tromper mutuellement. Manon commet l'adultère et Des Grieux est …afficher plus de contenu…

» (p.32) Ce décalage entre des origines différentes provoque la plus grande tension dans l'amour entre Bérénice et Titus. Malgré le fait que nous ayons vu que Titus aime énormément Bérénice et qu'il veuille lui plaire en la choisissant, l'amour du pouvoir et de son peuple prend le dessus. Lorsqu'il décide de laisser partir Bérénice, il ne pense qu'à lui, ce qui peut être considéré comme un amour-propre, car il ne veut pas que son peuple lui en veuille. Il a peur que « si le peuple demain ne voit partir la Reine / Demain elle entendra ce peuple furieux ». (III, 1, v. 732-733) Il veut aussi que lorsqu'il renvoie Bérénice avec Antiochus, ils portent « jusqu’au tombeau le