Les théories du rire et de l'humour
Si cette idée reste relativement vraie lorsqu’il s’agit d’amuser par des grimaces puisque dans ce cas, on s’enlaidit volontairement, on se dévalorise, elle nous semble erronée lorsqu’elle permet d’expliquer le rire provoqué par les jeux de mots.2.4.3. Une théorie tempérée par certains auteursSi, d’une façon générale, les auteurs qui adhèrent aux théories de la supériorité, dénigrent le rire, le jugent d’une manière péjorative et quelquefois avec véhémence, certains parviennent à nuancer leurs propos. Si on ne condamne pas le rire dans sa totalité, c’est parce qu’on va parvenir à faire une distinction entre différentes catégories de rire, différents procédés ludiques dont certains comportent même l’avantage de pouvoir servir d’outil …afficher plus de contenu…
Nous aborderons la première, la connivence, qui n’était pas évoquée dans les approches classiques, en essayant d’expliquer les liens à la fois étroits et paradoxaux qu’elle entretient avec la distance. Le fait que la connivence entre les interlocuteurs ne soit pas prise en compte dans les approches classiques tend d’ailleurs à prouver que leur objet d’étude était bien le ridicule et non une forme d’humour.Nous évoquerons également l’ambiguïté qui, bien qu’incontestablement inhérente à toute production humoristique, pose un certain nombre de problèmes et qui n’est pas elle non plus, sans lien avec cette même